Vidauban

23 juin 2008

La grande difficulté de cette journée fut la chaleur. Courir l’après midi en plein soleil sous une température de 34°, ne fut pas une sinécure pour des organismes non habitués. Cette année, nous sommes passés sans transition de l’hiver à l’été !

Heureusement, le circuit était facile. La seule difficulté se trouvait dans une petite cote (hélas, trop courte pour faire une "sélection"), le reste était plat ou en descente. C’est le type même de parcours où l’on peut facilement se "planquer" bien à l’abri dans le peloton, C’est d’ailleurs, ce qu’a fait la quasi totalité des coureurs. Bref, n’ayons pas peur des mots, ce fut une course de… suceurs de roue !

Les masters

S'il existe un coureur qu’on ne pourra pas taxer de "suceur de roue" c’est bien Christian. Comme il y a 15 jours, il va tirer sans compter un peloton tout heureux de l’aubaine. Mais, comme c’est inévitable (et prévisible), dans le dernier quart de la course, au moment ou il aurait fallu fournir un effort décisif, il est mis hors jeux.

C’est Edmond, une fois de plus, qui sauve (si l’on peut dire) l’honneur du club. Dans chaque monté, sans exception, il fournit un bel effort et "fait mal" à tout le peloton. Des petites cassures se produisent même. Mais sur le plat qui suit, notre Président ne trouvera jamais l’aide nécessaire pour creuser un écard décisif et le peloton se reformera régulièrement.

Dans le final, les plus "économes" finissent par montrer leur nez et sans complexe se battent pour une victoire sans panache. A vaincre sans péril …

Les juniors

Heureusement pour les spectateurs, la course des Juniors qui dura 2 h 20, fut un peu plus animée que celle des Masters. Messieurs les anciens prenez exemple sur les jeunes !

Concernant les classements, c’est dans les deux derniers tours que tout s’est joué. Après plusieurs tentatives, une échappée réussit enfin à prendre corps et… Thomas est de la fête ! Mais il s’emploie un peu trop et ne pense pas une seconde à s’économiser. Son "aiguille" touche alors le rouge : c'est l'erreur fatale ! Il est battu et doit reprendre sa place dans le peloton furieux contre lui-même. Malgré tout après l’arrivée, philosophe il déclare : « Je finis assez fatigué mais avec la satisfaction d'avoir fait des bornes en vue de la Coupe de France dans 15 jours ».

Quant à Romain, il a dû abandonner après une heure trente de course suite à un gros "coup de chaud". Il nous a déclaré après son retour au bercail : « Par rapport à la semaine dernière les sensations étaient meilleures », puis, pensant déjà à la prochaine course, il a rajouté « Il me reste cependant quelques efforts à fournir avant la Coupe de France. Je dois m'habituer à rouler sous la chaleur, tout en sachant que je ne connais pas la montagne et que j’ignore ses exigences concernant la condition physique ».

Bilan

Ce fut donc un week end "mitigé" au niveau des performances : si nous n'y avons pas vraiment brillé, nous avons malgré tout "montré le maillot". Ce bilan fait également apparaître que nous avons manqué légèrement de sens tactique dans la réussite une vraie course d'équipe. Ne devrions-nous pas y réfléchir pour l'avenir ?